Février, mars... et presque avril !

Au mois de janvier, j'avais posé ici pour la postérité mes ouvrages en cours et ceux terminés. Je m'étais dit que c'était une rudement bonne idée, pour suivre le cours du temps, traces d'errance et moments vécus.
Car oui, dans chaque maille se glisse un peu de moi, un peu de ma vie. Des lectures toujours, qui viennent entretisser les mots au fils, mais aussi des souvenirs à ne pas oublier, des personnes à fêter et, simplement, la vie qui s'avance.

Mais comme je ne suis douée pour la régularité que quand il s'agit d'aligner des rangs de jersey, j'ai laissé traîner février, puis mars, puis... non ! Un peu de rigueur mordiou ! Avril et son cortège de fleurs ne m'auront pas à la fainéantise. Alors, hop, je sors les sacs, exhume les projets finis (mais pas repassés, faut pas déconner), les en-cours, les presque finis, les presque oubliés...



 Déjà, au mois de février, il était grand temps de finir mes cadeaux de Noël !  (Et d'en profiter pour célébrer l'Amuuuuur) : un pull tout-en-mohaire avec des torsades et un col châle, un pull (si si, c'est un pull, mais j'ai eu la flemme de le photographier avant de l'offrir...) et une écharpe "vulva", au motif en forme de déclaration.

 

Après ça, j'ai été prise par l'urgence : il me semblait impératif, indispensable et urgentissime de tricoter des accessoires de cuisine en accord avec la couleur des murs. Du coup, deux maniques qui trônent d'ores et déjà à leur place et une lavette qui attend sagement que je rentre le dernier fil... (quant à la peinture, of course, elle n'est pas terminée !)










 Ensuite, ensuite, qu'est-ce qu'on a donc dans ma besace ? Des chaussettes ! Une version sur fond gris des chaussettes Gitrys (ici pour la version sur fond brun-rouille) et des chaussettes tricotées à l'ombre d'un radiateur, dans un café, pluie battante aux fenêtres et chocolat chaud (viennois, faut ce qu'il faut) sur la table. Puis, j'ai emmené ces chaussettes dans le Sud pour les finir dans le train, et comme j'avais oublié mon motif, bah à la place, j'ai commencé un bonnet (c'est peut-être parce que ce n'était pas un motif local... des chaussettes de Noël façon Norvège, avec des sapins et des rennes, ça devait pas le faire dans les Calanques...)





Ah oui ! il y a aussi les moufles. Un hommage (faut-il dire héronage ?) aux volatiles qui squattaient le champs inondé à côté de la maison. Eux, ils sont presque dans les limbes, faut bien avouer... j'ai commencé à rebroder les becs, mais comme je ne suis pas sûre de mon effet... je laisse reposer en espérant qu'un éclair de lucidité me traverse (on peut toujours y croire !)



Et puis, en parlant de limbes... il y a LES chaussettes, les fameuses qui m'en font voir de toutes les couleurs alors même qu'elles étaient censées être monochromes... je n'en dirais pas plus, j'ai déjà hurlé mon désespoir à la lune et ici pour elles. 



 Et lui... des heures de bonheur à rêver sur ses rangs raccourcis et à se laisser porter par son évocation d'une plage au sable chaud, à l'écume qui vient friser au bout des pieds... il me reste maintenant quelques centaines de fils à rentrer. Mais je crois qu'on tient le bon bout. Encore quelques heures à passer au téléphone et ce devrait être bon !


 Enfin, il y a le petit dernier, tout juste commencé ! Un grand châle en coton, d'un très beau vert presque mélancolique, taché de bleus, parce que les petites pointes de couleur, c'est beau.




 Et comme toujours, il y a les lectures (mais j'ai eu la flemme - vous commencez à saisir l'ampleur du problème ?) de les retrouver dans mes bibliothèques alors je vous laisse juste les titres :
Pédagogie de l'autonomie Le mythe de l'identité Politique du clitoris Pour elles toutes Et quelquefois j'ai comme une grande idée l'été caniculaire Mettre l'expérience en mots Cultures et culturalismes dans la prise en charge des jeunes














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