se faire caresser le crochet

Bah ! Bien sûr que j'avais prévu largement de quoi tenir dix jours, vous me connaissez donc si peu ?
Enfin ! J'ai des pelotes de toutes grosseur, des projets pour les coups de fatigue, les moments d'attente, les réunions et les sessions télé, les ouvrages à quatre mains malhabiles...



J'ai du jersey tout simple,

 du jacquard,




 


de la dentelle,




 




du point de blé et des torsades.






 Et pourtant, je n'ai pas pu résister. Une envie de crochet qui me grattouillait la plante des pieds hier et qui explosa en nébuleuse rose dans mon cerveau alors que je prenais connaissance de mon agenda de la semaine prochaine et que j'explorais les piluliers sans cesse réinventés. Paf, pif, pouf, pfff, pfla ! Chacun de mes neurone amoureusement envahi par ce petit désir-l'air-de-rien. Et à la fin, lorsque l'ultime neurone n'en pût plus de se faire caresser le crochet, une décharge douce, fulgurante le long des synapses me courut entre les clavicules, pris la tangente et vint se loger directement sous mes doigts.
ah, que c'est bon !

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