la fatigue de la fatigue et l'empathie de Colargol

Pour aujourd'hui, j'avais de grandes ambitions qui touchaient à des domaines tels que ménage, rangement, tri, etc.

  Et puis finalement, la fatigue me fatiguant, j'ai dû revoir mes rêves à la baisse. J'ai tout de même réussi à ranger quelques explications de tricot dans les bons classeurs, enrouler convenablement les câbles, ranger les aiguilles par ordre croissant et fourrer les double-points au fond de leur trousse transparente (très moche d'ailleurs, cette trousse, va falloir y remédier).




Pour aujourd'hui, j'avais de grandes ambitions qui touchaient à des domaines tels que moufles en 2,5, échantillons pour un prochain châle, et maniement minutieux (à dire dix fois très vite) du crochet 0,5 pour finir ma série de carrés-ronds dédiés au cercle du soleil.




Et puis finalement, la fatigue me fatiguant, j'ai dû revoir mes rêves à la baisse. J'ai tout de même réussi à aller au bout de ma pelote de gris clair pour les mitaines et aligner quelques rangs en guise de test (1 - 2, test, test).






Pour mes ronds-carrés, la fatigue me fatiguant, ce n'est pas sûr que je réussisse à rassembler suffisamment de neurones (aussi épars que les moutons de poussière dans ma chambre) pour m'y mettre.





 
MAIS ! Mais j'ai quand même réussi à trouver trois heures pour m'adonner à mon projet du jour, celui avec lequel je me suis endormi hier en sortant tout juste deux petites pelotes de coton perlé (ce qui ne m'a pas empêchée d'oublier d'utiliser les deux couleurs... quand la fatigue nous fatigue, il n'y a décidément pas grand chose à faire...)


La preuve ultime (s'il en fallait une), que j'ai succombé sans plus aucune résistance à la fatigue, c'est que je m'apprête à manger des courgettes à la vapeur ce soir. Colargol, tu sais de quoi je parle !









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