Oyazgur - Du fil en liberté

Rechercher dans ce blog

Pour les mains

Obtenir le lien
Facebook
Twitter
Pinterest
E-mail
Autres applications

Cliquer sur l'image pour accéder au descriptif détaillé

Obtenir le lien
Facebook
Twitter
Pinterest
E-mail
Autres applications

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Archiver

juillet 20232
juin 20233
mai 20239
janvier 20221
juin 20212
mars 20211
janvier 20211
décembre 20201
novembre 20201
septembre 20201

juin 20201
mai 20201
avril 20201
mars 20201
février 20202
janvier 20201
décembre 20192
juin 20193
mai 20192
avril 20191
mars 20193
janvier 20191
décembre 20181
novembre 20181
septembre 20182
août 20181
juillet 20181
juin 20184
mai 20183
avril 20183

Plus d'éléments Moins d'éléments

Articles les plus consultés

Sac de noeud

Toi qui as déjà tricoté du jacquard, toi qui as déjà tricoté de la dentelle, toi-même tu sais dans quel merdier je me suis fourrée

Doudou "Ursule", la hase en laine, alpaga et mohair

Doudou "Ursule" (40€*) Vu le froid qui gifle dehors, Ursule doit être bien au chaud dans son terrier en ce moment-même. Mais d'ici quelques mois, quelques semaines peut-être, on aura la chance de pouvoir l'apercevoir au détour d'une motte de terre, d'un chemin, d'un bord de route. Rencontre éphémère, fortuite, rencontre toujours magique. Alors, en attendant qu'Ursule repointe le bout de son museau et le pompon de sa queue, j'ai pris mes fils de laine, d'alpaga de mohair et de soie (faut ce qu'il faut) pour les tresser et dessiner sous mes aiguilles une lièvre qu'on pourra caresser, serrer contre soi et promener où l'on veut. "Ursule" est une hase (et oui, la femelle lièvre, c'est la hase... et j'apprends par la même occasion que le mâle lièvre c'est le bouquin !), entièrement tricoté à la main, avec du soin, de l'amour et de la qualité, tant dans les fils que dans les finitions. Lorsqu'elle

Cosmos, eros et thanatos

J'ai entrevu un monde, un univers, des doigts qui s'enfoncent dans la toison animale aux fibres vibrantes qui s'entourent l'une l'autre. Le rythme lent du corps accordé au tournant du temps suspendu. Ce monde, je l'ai entraperçu il y a dix ans, dans une salle des fêtes d'une banlieue parisienne. Vieille fée me laissant caresser et rouler la laine. Intimidée et pudique, je n'avais donné que quelques tours, sachant tout au fond de moi que s'ouvrait une évidence qui convoquait la solitude, du vent et le silence. Dix ans après, j'ai rassemblé les morceaux de ce monde, la toison, le tabouret, les paniers, les cardes et le rouet. A l'abri des murs de pierre et de la sauge qui veille, ce monde se met en marche. Le corps qui fait tourner la courroie, la courroie qui fait tourner la roue, la roue qui entraîne la bobine, la bobine qui entraîne l'épinglier, l'épinglier qui donne son rythme à la main. On croirait de prime abord que c'e

Fourni par Blogger