Dressons l'oreille car qu'entends-je ? Qu'ouis-je ? 

En ces temps où paquerettent les paquerettes, violettent les violettes et où les merles transforment les gouttières en ZAD, voilà qu'Oyazgur entame son voyage migrateur. 







Les bras déployés au-dessus des nuages, les pieds joints et bondissant par delà les ruisseaux, Oyazgur prend son envol et va nicher ailleurs. 

Une envie d'autre chose, de plus de place, de liberté de mouvement. Une envie de houle dans les plumes, d'embruns salés quand elle se lèche le bec, Oyazgur se fait la malle. 









 Pour mieux atterrir ailleurs, poser ses pelotes et ses photos mal cadrées. Pour envoyer de temps en temps des mésanges voyageuses donner quelques nouvelles de mailles endroits mailles envers. 
Elle saute alors dans le vide, piqué en torsade, se laisse porter par une bulle d'air, joue avec l'ombre d'une dentelle et picore un point d'astrakan à se damner l'alpaga. 

à bientôt par ici

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